"Il y a quelques années, j'ai vécu une étrange expérience.
Je voyais régulièrement, en étant éveillée, à travers les yeux d'une femme vivant au Moyen-Orient il y a bien longtemps.
Cette femme que j'avais la sensation d'incarner vivait auprès d'un homme brun, au teint pâle et aux cheveux bouclés, Jésus.
Ils étaient proches et partagés des moments d'une grande douceur et d'une immense sagesse.
Un jour, je la vis dans le reflet de l'eau, la chevelure brune et lisse, le teint hâlé et les yeux noirs. Elle était Marie-Madeleine, et revenait sans cesse me visiter, à tel point que j'avais la sensation d'être elle.
J'ai couru voir l'amie chamane qui m'a initié, pour m'éclairer sur ces visions si réalistes.
Bien sûr, je n'étais pas Marie-Madeleine, et je n'étais pas non plus la compagne de Jésus.
C'était leur façon de se présenter à moi, et de me faire comprendre que nous sommes tous les êtres à la fois.
Toutes les femmes sont l'incarnation symbolique de Marie-Madeleine, mais aussi de Marie, la mère de Jésus, d'Isis, de Qan Yin la déesse de la compassion, etc...
Même les hommes ont en eux cette part féminine,
plus ou moins développée.
Et toutes les femmes ont en elles, une part masculine, représentée par Jésus, Bouddha, etc...
Nous sommes une représentation de toutes ces énergies réunies.
Evidemment, nous semblons vivre cette expérience humaine avec certains aspects plus présents que d'autres, mais en aucun cas, il ne nous manque quoi que ce soit.
Jésus, qui m'enseigne si souvent sur la filialité, ne cesse de répéter que nous sommes tous uniques et unis à chaque instant.
Croire que l'on est plus ou moins que l'autre, que l'on peut aimer l'un plus que l'autre, sont des erreurs de perception.
IL N'Y A PAS D'AMOURS PARTICULIERS.
Notre réalisation divine passe par l'Amour de chacun de nos frères comme de nous-mêmes.
Si nous écartons de notre Amour, ne serait-ce qu'un être, il nous sera impossible de rejoindre l'unité de La Source.
Alors, lorsque nous percevons le moindre rejet pour l'autre, observons simplement ce que nous ressentons.
Qu'est-ce qui justifie à nos yeux à cet instant de rejeter cet être? S'il nous est possible de pardonner à l'autre, comme à nous-mêmes,
alors, faisons le.
Sinon, essayons au moins de ne pas nourrir davantage de rancoeur, car elle devient un poison pour notre être.
Souvent, cette réaction que l'autre crée en nous, est la manifestation d'un problème que nous n'avons pas résolu. Prenons juste le temps de l'observation ouverte et non jugeante, afin de ne pas rajouter au poison, le poids de la culpabilité.
Vous pouvez aussi répéter le décret spirituel que je vous ai transmis. Sa puissance nous ramène à notre essence première et nous permet ainsi de dépasser l'erreur de perception.
L'Amour que je porte à l'autre, est le reflet de l'Amour que j'ai pour moi-même, et c'est lui qui conditionne la fin de mes souffrances."
Transmis par Sophie Lacaze